dimanche 23 mai 2010

A job’s a job

Ça s’est passé très vite. Un soir, je réalise que pigiste c’est bien, avoir un salaire tous les mois, c’est mieux. Passe devant mes petits yeux une annonce pour de la veille web. Un mi-temps, qui reste dans le milieu dans la presse (enfin, c’est ce que je croyais à l’époque) et qui me permet donc de chercher des piges, ou mieux, le matin. Envoi de la candidature le mercredi, coup de téléphone du DRH le lendemain, entretien le vendredi. Réponse positive le mercredi suivant, je commence lundi.

Et donc, ce lundi là j’ai commencé. Bienvenue à dreamland !

Ici, dans cette chouette boite dont je tairai le nom, on badge en arrivant, on badge quand on se lève pour aller en griller une (10 minutes de pause payée par la boite par tranche de 5 heures travaillées, m’explique mon responsable) et on badge en partant.

Quant au taff, c’est palpitant… let me explain :

Nous avons des clients (entreprise ou particuliers) qui veulent savoir tout ce qui se dit sur eux sur internet. C’est ici qu’intervient ma boite. Selon les désidératas du client, une sorte d’aspirateur sélectif (c’est une image) récupère les pages web qui sont sensées coller. Sauf que parfois, nos amis les ordis ne comprennent pas bien les subtilités de langage, et donc une armée de jeunes gens font un premier tri dans les dizaines de milliers de pages qu’on reçoit chaque jour. Plus ils vont vite, plus ils touchent de primes si les propositions sont correctes.
Mon job consiste à vérifier qu’il n’y a pas d’erreur avant que ça parte au client.
Parce que, nos jeunes amis qui font le premier tri sont incités à passer moins de 30 secondes sur les pages…

En résumé : je clique sur ok ou sur pas ok, et si c’est pas ok, je dois dire pourquoi. Je ne vous avais pas menti, c’est palpitant !

Mais le top du top dans cette histoire c’est la super ambiance qui règne dans l’open space. En soi, rien de terrible mais plein de petites choses qui font un peu halluciner.

Par exemple, si on vous octroie une pause dej, celle-ci doit durer 20 minutes, pas une de plus, sinon, c’est reporté sur une petite feuille, et, bien entendu, déduit de votre salaire. Pour cette pause, ô surprise, vous ne badgez pas, mais vous pointez sur une feuille de papier.
Or il se trouve qu’une personne dépassait fréquemment ses pauses de quelques minutes. Sa responsable a donc décider de lui déduire une heure de pause en guise de punition (Eh ben ouais, on la lui fait pas !)

Sinon sachez que dans cet open space, les gens sont placés pour éviter les bavardages « non mais attend, ils ne sont pas là pour se raconter leurs vies ! », explique le responsable.

Bref, quand faut bosser, faut bosser, même quand ça vous plait pas. Mais faut voir le bon côté des choses, ça m’a donné une idée de sujet pour le blog, tout n’est pas perdu !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire